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Sport business : une logique de recrutement à part entière

 

Le business sportif est en pleine mutation en France. 

L’économie du sport et des services associés représente 275.000 emplois. 

C’est 2% du PIB national ! Et un chiffre d’affaires de 35 Mds € en France et 600 Mds € dans le monde (Source : Kurt Salmon).

 

 

 

Ces chiffres donnent le vertige…et ne cessent de progresser d’année en année…

Les lignes bougent et l’écosystème sportif français est en train de muter en s’inspirant plus ou moins fortement des pratiques développées aux Etats-Unis. En France comme dans la plupart des pays européens, la culture sportive a été associée aux compétitions alors que le sport américain est résolument devenu un business totalement décomplexé. L’essentiel aux Etats-Unis n’est pas de participer mais bel et bien de gagner de l’argent.

 

EN FRANCE, LES INITIATIVES ENTREPRENEURIALES DANS L’UNIVERS SPORTIF ET LES FORMATIONS DÉDIÉES SONT DE PLUS EN PLUS NOMBREUSES

Le développement de nouveaux business s’articule autour de deux axes majeurs : regarder le sport ou pratiquer un sport. Un constat que j’ai pu faire en côtoyant depuis plusieurs années les grandes fédérations (FFF, FFR, FFT, FFH), quelques clubs de football de ligue 1 et de rugby du top 14, mais aussi de véritables PME ou start-up (Keneo, EforSports) ainsi que l’incubateur Parisien Le Tremplin, sans oublier les équipementiers et l’incontournable Décathlon.

Les formations dédiées à ce secteur sont naturellement en plein essor : les écoles de commerce et les universités accueillent des bataillons d’étudiants tous plus motivés et mordus de sport les uns que les autres. Par exemple la SMS, AMOS mais aussi la Kedge, l’Edhec, l’université d’Aix-Marseille et de Limoges.

 

DÉVELOPPER UNE VÉRITABLE EXPERTISE DU RECRUTEMENT DANS L’UNIVERS SPORTIF EST DEVENU UNE NÉCESSITÉ 

Les codes de ce secteur sont spécifiques et demandent à être pratiqués. Mais pour réussir son développement, l’économie du Sport n’a pas d’autre choix que de s’ouvrir à l’extérieur.

Le recrutement d’anciens sportifs et athlètes n’est pas suffisant et ne garantit pas toujours un bon niveau de compétences sur des fonctions à caractère technique. Les décisionnaires réalisent que leur décollage passe par le recrutement de talents issus d’autres secteurs d’activité…passionnés de sport ou pas.

 

LE SPORT BUSINESS EST UN UNIVERS COMPLEXE, EN FORTE CROISSANCE ET EN PLEINE ÉBULLITION, ATTIRANT DE PLUS EN PLUS LES JEUNES GÉNÉRATIONS ET LES DIPLÔMÉS DE GRANDES ECOLES

Je tire ici mon chapeau au Directeur Général d’un club de football de ligue 1 qui nous a récemment confié le recrutement de son Directeur Commercial et Marketing qu’il ne souhaitait pas issu du monde du football ni du sport professionnel. La greffe a pris : candidat comme client sont très heureux de leur choix respectif…. Ce recrutement à l’opposé du clonage est une démonstration de l’ouverture croissante de cet univers.

 

Auteur : Grégoire Beaurain – février 2017. Consultant en Practice Finance et coach, il anime régulièrement des formations et conférences en écoles de commerce et sur les réseaux sociaux.

Dans le cadre du Sport Business Club de l’Edhec Alumni qu’il préside, Il a animé en octobre 2016 une conférence sur l’économie du sport. Ses invités étaient Edouard Donelly, Directeur Général de Keneo, Thomas Held, Directeur Général d’EforSports, Benoit Muller, Directeur Administratif et Financier du PSG et Gurvan Kervadec, Directeur des Sports de la Fédération Française de Rugby.