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QUE VONT DEMANDER LES SALARIÉS LORS DE L’ENTRETIEN ANNUEL ?

TOUS LES RÉSULTATS DE LA NOUVELLE ÉTUDE GRANT ALEXANDER / OPINIONWAY AUPRÈS DES SALARIÉS

 

Paris, le 23 juin 2022 – Partenaire de la performance des organisations et de leurs dirigeants, le groupe de conseil et services RH Grant Alexander partage les résultats d’une étude exclusive destinée à évaluer le rapport des salariés français du privé à la négociation, lors de l’entretien annuel.

Cette étude a été menée par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1 042 salariés d’entreprise. Tous les répondants travaillent dans des entreprises du secteur privé de 50 salariés et plus.

 

Ses principaux enseignements sont les suivants :

  • Le principal point de négociation portera pour 56 % des salariés sur leur rémunération

– Et ils demanderont en moyenne 8,5 % d’augmentation, en espérant obtenir 3,9 %

  • 35 % évoqueront également les formations qu’ils souhaitent faire
  • 34 % demanderont une évolution de statut
  • Les conditions de travail (19%) et le nombre de jours de télétravail (15%) seront également à la table des discussions
  • Les salariés sont plutôt confiants vis-à-vis de leur entreprise ; 76% d’entre eux considèrent pouvoir exprimer ouvertement leurs souhaits
  • 48% reconnaissent néanmoins avoir des doutes sur le fait que leurs demandes recevront une réponse favorable
  • 52 % pourraient d’ailleurs quitter leur emploi si celles-ci sont refusées par leurs supérieurs
  • Enfin, les femmes sont plus tranchées que les hommes : seulement 41% d’entre elles pensent que leur rémunération est cohérente avec les résultats financiers de leur entreprise contre 51% des hommes. Elles sont aussi moins nombreuses qu’eux à avoir confiance dans le fait que leurs demandes seront satisfaites (44% contre 52%) et sont donc moins enclines à vouloir demander une augmentation lors de cet entretien (50% contre 61%).

 

LA RÉMUNÉRATION : PRINCIPAL POINT DE NÉGOCIATION

 

Dans un contexte où le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer, la rémunération fixe et variable (prime annuelle, treizième mois, bonus sur objectifs personnels, etc.) figure en tête des points que négocieront les salariés lors de leur prochain entretien annuel : 56% ont l’intention d’aborder ce sujet. D’ailleurs, plus d’un interviewé sur deux a le sentiment que sa rémunération n’est pas cohérente avec les résultats financiers de son entreprise (53%).

Pour ceux qui souhaiteront négocier leur salaire, le pourcentage moyen de hausse qu’ils souhaitent demander s’élève à 8,5%. Mais, en réalité, qu’ils aient l’intention de négocier ou non, les salariés s’attendent cette année au même taux d’augmentation : en moyenne 3,9% de leur salaire.

Dans le détail, les hommes ont davantage l’intention de demander une augmentation salariale : c’est le cas de 61% d’entre eux contre 50% des femmes. Ils ont par ailleurs l’intention de suggérer à leurs supérieurs un taux d’augmentation plus élevé (en moyenne 8,9% contre 7,9% pour les femmes). S’ils ne pensent pas obtenir exactement le taux demandé, ils espèrent toutefois un taux plus important que celui attendu par les femmes (4,5% contre 2,9% pour les femmes).

Par la même occasion, les jeunes, dont le salaire est généralement plus faible, se distinguent eux aussi. 68% des personnes de moins de 35 ans (et même 76% des jeunes hommes) envisagent de négocier leur rémunération contre 48% des personnes de 50 ans et plus.

Enfin, les salariés ayant débuté dans leur entreprise actuelle au début de la crise sanitaire (et qui comptabilisent donc un à deux ans d’ancienneté), se montrent plus désireux de négocier leur rémunération. 63% vont demander à être augmentés contre 53% parmi les personnes ayant intégré leur entreprise il y a plus de 5 ans. C’est notamment le taux qu’ils vont demander qui est particulièrement important : 12,6% contre 7,7% pour ceux ayant plus de 5 ans d’ancienneté.

 

L’ENTRETIEN ANNUEL : UN MOMENT DÉCISIF POUR NÉGOCIER DES POINTS PRAGMATIQUES MAIS AUSSI ASPIRATIONNELS

 

Si le salaire arrive en tête des points de négociation lors du prochain entretien annuel, il est loin d’être le seul aspect que les salariés souhaitent aborder à cette occasion. Au total, plus de huit salariés sur dix envisagent d’échanger sur des points cruciaux pour leur carrière.

Un salarié sur deux souhaite également demander à ses supérieurs de lui donner les moyens de progresser (51%), que ce soit en négociant ses missions au sein de l’entreprise (26%), son niveau d’autonomie (14%) ou encore les formations auxquelles il aimerait accéder (35%) afin de monter en compétences. Les plus jeunes sont les premiers à exprimer des attentes sur les dimensions aspirationnelles : 58% des moins de 35 ans ont l’intention de négocier les missions sur lesquelles ils travaillent, leur niveau d’autonomie ou encore leur accès aux formations (contre 46% des 50 ans et plus).

 

LE TÉLÉTRAVAIL : UN MODE DE TRAVAIL LARGEMENT PLÉBISCITÉ

 

Alors que la pandémie a transformé les habitudes des salariés, en démocratisant notamment le travail à distance mais aussi en rendant la frontière entre vie privée et vie professionnelle plus poreuse, les conditions de travail apparaissent comme des points décisifs de négociation lors des prochains entretiens annuels

 

43% des salariés ont l’intention d’exprimer des attentes à cet égard. Plus en détail, 26% mettront sur la table les conditions et/ou le nombre de jours de télétravail, 19% les horaires de travail et 13% les enjeux de Qualité de Vie au Travail. Les cadres, dont les métiers se prêtent davantage au télétravail, aborderont logiquement ce sujet lors de leur prochain entretien annuel (35% contre 22% pour les catégories populaires), et plus particulièrement le nombre de jours travaillés à distance (24% contre 12%).

 

PLUS D’UN SALARIÉ SUR DEUX POURRAIT DEMISSIONNER S’IL N’OBTIENT PAS DE RÉPONSES FAVORABLES A SES DEMANDES

 

Les interviewés reconnaissent avoir des doutes sur le fait d’être entendus par leur direction. Seul un salarié sur deux a confiance dans son entreprise pour répondre favorablement à ses demandes (48%). Et pour cause, un salarié sur deux déclare que les demandes qu’il a l’intention de formuler cette année ne sont que la répétition de ses demandes non satisfaites les années passées (50%). Dubitatifs, ils déclarent être prêts à prendre des décisions radicales s’ils ne sont pas entendus. Plus d’un salarié sur deux indique qu’il pourrait démissionner si ses supérieurs hiérarchiques refusaient ses demandes (52%), notamment car, pour plus de six salariés sur dix, l’herbe est plus verte ailleurs. Dans ce contexte, et après une première vague observée l’été dernier, un nombre important de démissions pourrait être à prévoir dans les mois à venir si les dirigeants d’entreprise n’entendent pas les doléances de leurs salariés.

 

« A l’heure où il est de plus en plus complexe de recruter et de fidéliser ses talents, les dirigeants et managers doivent accorder à l’entretien annuel d’évaluation une attention toute particulière. Le collaborateur doit pouvoir en ressortir avec une visibilité à moyen / long terme claire et rassurante de son rôle au sein de l’organisation et de son importance pour l’entreprise. Il s’agit d’un temps qui, bien préparé, est une formidable source d’engagement et d’enthousiasme renouvelés » conclut Henri Vidalinc – Président du groupe Grant Alexander.


A propos de Grant Alexander : Grant Alexander est, depuis plus de 30 ans, le partenaire de la performance des organisations et de leurs dirigeants qu’il accompagne de manière globale sur tous leurs besoins en gestion et développement de la compétence, avec une réponse toujours sur-mesure. Groupe multi-spécialiste de conseil et services RH, avec 4 activités (Executive Search, Executive Interim, Leadership Development, HR & Organisation Transformation), il intervient dans tous les secteurs, sur toutes les fonctions (dirigeants / experts / profils rares), partout dans le monde. Il dispose de plusieurs implantations en France (Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse), d’un bureau à Abidjan pour l’Afrique, et est par ailleurs le partenaire exclusif en France d’InterSearch, réseau mondial leader dans le recrutement de cadres dirigeants. Acteur social et engagé, Grant Alexander est labellisé Lucie 26000. Plus d’informations : www.grantalexander.com

 

Si vous souhaitez recevoir la note de synthèse de cette étude, cliquez ici