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« Le défi de l’engagement : mobiliser, souder, réinventer »

A l’occasion des Victoires des Leaders du Capital Humain qui se sont déroulées le 21 janvier dernier, Anne-Laure Pams, Directrice de l’activité Leadership Development, a participé à l’une des conférences sur le thème du défi de l’engagement.

 

 

Animée par Leaders League, cette table ronde a réuni Jean-Marie Lambert, DRH Groupe de VEOLIA, Caroline Garnier, DRH de SAP, Guillaume Dupuis, Directeur du Développement de People & Baby et Laurent Camus, Group Head of Learning & Developement de MBDA.

L’engagement des collaborateurs n’est pas un sujet nouveau pour les entreprises, qui ont compris son impact sur la performance, mais avec la crise de la COVID et la nouvelle organisation du travail qui en découle, il est devenu encore plus critique.  

Engagement à l’ère de la COVID

Anne-Laure Pams fournit son retour d’expérience, en illustrant tout d’abord les solutions qui ont fonctionné pour le groupe Grant Alexander : enquête d’ambiance pour connaître l’état mental et les aspirations des collaborateurs, implication dans des projets transversaux…

Même constat du côté des entreprises qu’elle a accompagnées ces derniers mois : récolter les ressentis des collaborateurs, via notamment des outils digitaux puissants, comprendre les irritants, les leviers qui vont permettre d’engager et définir un plan d’actions.

Pour elle, qui intervient dans les organisations sur ces sujets d’engagement mais aussi sur des sujets de cohésion d’équipe, d’alignement de la vision de la direction, la distance et le 100% télétravail ont mis à mal le sentiment d’appartenance et mis en exergue le besoin accru de lien et de sens de nos actions.

« Non seulement reconnu pour ses résultats, sa performance, un collaborateur va être reconnu pour la personne qu’il est, et pour ce qu’il apporte au collectif au-delà du résultat économique. »

L’impérieuse nécessité de congruence

Le plus souvent, on observe une inadéquation entre les valeurs affichées par l’entreprise et celles incarnées. Il s’agit même parfois d’un vrai fossé ! Avec la crise du sens, l’entreprise, doit plus que jamais travailler sur l’incarnation pleine et entière, du dirigeant au collaborateur, de ses valeurs.

L’importance des qualités humaines

Il est donc d’autant plus critique pour l’entreprise de prendre en compte les dimensions « soft skills » de ses leaders, et ce, très en amont. Anne-Laure explique qu’elle travaille régulièrement avec des « leadership models » au sein d’entreprises qu’elle accompagne, de manière à définir un « portrait-robot » sur la dimension savoir-être des managers que l’entreprise souhaite intégrer. Elle évalue ensuite le leadership des candidats et leur adéquation à ce modèle en utilisant, notamment, la solution Hogan qui permet d’apprécier des qualités telles que l’empathie, l’humilité, l’écoute, le partage, la proximité, etc.

Elle rappelle également l’importance de travailler sur ce que veulent incarner les dirigeants, collectivement, sur ce qui est attendu des managers, véritables relais auprès des collaborateurs. Un exercice très utile, qui se prépare et demande beaucoup d’humilité, mais qui permet de s’assurer de la congruence entre les valeurs affichées et les valeurs de fonctionnement, au quotidien, au sein de l’organisation.

Pour voir le replay de la conférence :